Une semaine de changement
- SZK
- 9 nov. 2020
- 4 min de lecture
Au début de cette semaine, j'ai vraiment cru que Donald Trump allait gagner l’élection présidentielle. Après cette année de turbulence politique - en fait, ces dernières 4 années ont aussi étaient turbulente. Mais sans question, cette année-ci a surtout était une année vraiment instable et troublant et elle nous a appris et prouvé qu'une grande majorité de citoyens des états-unis tenaient fortement aux idées racistes et homophobes. Idées qui ont racine dans la peur de perdre la pouvoir d'une majorité blanche et aussi nous montrent leur simple peur de l'inconnu.
Ce que j'ai trouvé la plus troublant, c'est qu'ils ont trouvé leur voix grâce à Trump. Et est-ce que je suis contre la liberté de parole et d'expression ? Non. C'est important qu'on est libre de s'exprimer ses idées au sphère publique. Mais est-ce que c'est une bonne chose lorsque ces paroles, qui finissent dans le sphère publique, rendre acceptable de parler d'une groupe d'êtres-humains avec des mots violents, discriminatoires et racistes?
Lorsque ces mots agressifs sont dans le sphère publique, ils incitent et multiplient les actes de discrimination et violence. Trump, et son incapacité ou même sa manque de volonté de dénoncer la discrimination et racisme, a mis de l'huile sur le feu.
Tout ça pour dire que je m'étais convaincu que cette majorité assurerait le réélection de Trump en 2020. Mais après tout ça, le peuple des états-unis ont démontré qu'ils n'étaient pas un peuple qui soutiennent les mensonges. Bien sûr, avec l'élection de Biden, ceux avec leurs idées racistes et discriminatoires ne vont pas disparaître. Il vont continuer à vomir leurs paroles empoisonnées. Mais ce qui va changer, ou plutôt ce que j'espère qui va changer, c'est que ces mots volatiles vont perdre leur pouvoir. Sans capitaine, sans dirigeant, ils ne vont plus se montrer tout aussi courageux d'exprimer ses opinions en publique.
Enfin, Trump a perdu, et pourvu qu'il concède sa défaite, Biden sera le 46ème président.
Et moi, j'espère que je vais aussi trouver une façon de me changer. Personne n'a pu faire des projets cette année à cause de COVID-19. On vit une vie presque statique, plongée dans l'incertitude. Pour moi, la pouvoir de voyager est une chose essentielle. Il y a dix ans, j'ai écrit une liste de ce qui m'est le plus important, et la pouvoir de voyage était tout en haut.
Avec cette incapacité de voyager (à cause de COVID-19 et le fait que je n'ai pas assez d'argent pour voyager), j'ai du réfléchir un peu à propos de ma vie ici et dans le "now". Je travaille toujours à mon école - deux jours par semaine au lieu de quatre jours par semaine - et par conséquent, j'ai beaucoup de temps libres. Je gagne de l'argent et je peux investir du temps dans mes passe-temps. C'est une situation presque parfaite, même si je gagne un peu moins qu'avant.
Le temps supplémentaire m'a incité à me poser une ou deux questions à propos de mon avenir. Où vais-je ? Où est-ce que je veux être dans une année ? Je crois que j'ai deux options. Soit que je reste en Australie et me trouve un poste dans l'industrie des médias, soit que je parte. Si j'arrive à trouver un poste dans l'industrie des médias, j'imagine que je vais éprouver une sentiment de réussite. Et peut-être ça va mener vers une carrière dans les médias. Je n'aime pas l'idée d'avoir une carrière. Ça évoque des images des hommes d'affaires stressés, les potins de bureau, la routine et la monotonie et tout que je déteste. Au contraire, peut-être c'est possible de trouver un poste dans les médias centré plus autour du monde artistique. C'est ça qui me plaît et qui m'aiderait à éprouver cette sensation de réussite de laquelle je parlait avant.
Et si je partais, où irais-je ? J'aimerais vivre encore au japon ou à Singapour. La vie en Asie, ça bouge. La seule problème est que ma passion pour la langue japonais s'est disparu un peu. Si non le japon ou le Singapour, j'irais en Suisse, en Autriche, en Allemagne ou encore en France. Là-bas, j'arriverais à utiliser les langues que j'ai étudié pendant toutes ces années. J'enseignerais l'anglais - un métier que j'apprécie beaucoup, mais qui devient un peu fatiguant. Si je continuait à donner des cours en Anglais, il serait vraiment important que je fasse quelque chose d'artistique ou dans l'industrie des médias sur le côté, afin que je ne me sens pas que je ne fasse pas de progrès ou que je gaspille mes capacités artistique.
Et si je partais, ça serait super difficile de ne pas être avec Gruffydd, qui vieillit. Je l'aime fortement, et il me manquerait beaucoup. Mon jardin me manquerait aussi, mais peut-être c'est temps à prendre ma propre vie en main. Couper les liens avec l'Australie un peu, parce que la vie ici est confortable et m'aide et m'encourage à vivre une vie prévisible et stagnante. J'ai l'impression que je ne fais qu’exister sans prendre une risque.
Il faut qu'on change la vie...
Comments